
Löwy
qui est-ce au juste ?
Löwy est autrice-compositrice-interprète.
Avec sa voix chaude et aérienne, elle s’accompagne d'instruments traditionnels électro- acoustiques, bruts aux sons modifiés, cordes et voix samplées par la pédale de loop pour un nuage d'harmonies enveloppantes, de harpe électrique, de petites guitares, charango, et ukulélé, de synthé au son d'une boîte à rythme.
« Face de Lune » est son premier album.
Son univers musical de chanson pop folk polyphonique est parsemé de paysages sonores, d’histoires espiègles, engagées et absurdes teintées de souvenirs réels et d’imaginaires, d'enchantement dans le quotidien, d'une esthétique de la vie simple.
Dans « Face de Lune » les chansons sont en français, avec un soupçon de castillan et d’anglais.
Au menu, on y parle d’une fenêtre depuis un petit bocal, d’un jardin typique de nos régions dans lequel on fait pousser en pot des femmes sans voix, un voyage à vélo fantastique, les difficultés de la préparation du levain et la fameuse recette de la maison abandonnée, entre autres.
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Paroles
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La vie est belle
La vie est belle Eso es lo que dijiste antes de irte La vie est belle No temes el mar, el cielo, su obscuridad La lucha, su sombra, no pongas tu cara en su resquebradura el rio de lagrima pero te llama otra cosa que nos parece fuera que no es fuera ¿ Cuál es el regalo ? ¿ Ahora eres amarillo ? ¿ Que tipo de semillas quedarán de esas notas, de esas palabras ? ¿ Que profundidad tienen los pasos con miedo o sin miedo ? La vie est belle c’est ce que tu as dit juste avant de partir La vie est belle ne crains pas la mer, le ciel ni son obscurité No, No, no, no, no Oh hables No pienses Vives Sientes ya Oh hables No olvides Siempre ves Escucha
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La Vie c'est un peu comme un Voyage à Vélo
Trois coups de pédale je suis déjà si loin de la vie de Pacha qui m’attendais au coin je crois que j’ai bifurqué est-ce que tu m’attendais ? Pendant les montées j’ai cru m’arracher chaque muscle et chaque dent qui semblaient me rester puis la belle descente est-ce que je t’espérai ? Tu me fais tant tourner J’en ris, j’en crie à en pleurer Tu me fais virevolter J’en ris, j’en crie à en crever On a brodé des fanions qui volaient au vent et tissé chaque rayon qu’il soit étincelant mais la pluie n’a que faire des courbettes et de nos chants On a mangé des kilos broyé du sommeil senti le poids des mots et perdu nos oreilles on avait cru bien faire en buvant tout le soleil Tu me fais tant tourner J’en ris, j’en crie à en pleurer Tu me fais virevolter J’en ris, j’en crie à en crever Comme dit le bon vieux Ulysse qu’importe l’arrivée Nous on a trouvé le Telgruc qui semblait nous porter Pourvu qu’on en roule encore des tonnes Jusqu’au prochain été On deviendra des mutantes des bêtes déformées avides de feu de camp aux cuisses démesurées moi j’ai le sentiment qu’ensemble rien ne peut nous arriver Tu me fais tant tourner J’en ris, j’en crie à en pleurer Tu me fais virevolter J’en ris, j’en crie à en crever
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Las hijas de mi tierra
Refrain Todas las hijas que son de mi tierra Saben todas Lo que es perder una vez su alma Y ten una mano escondida En tu cabeza, en tu cabeza Se dice qué sera solo una vez Se espera que es solo una vez que no habrá Ola Más ola La ola La ola de ira Y Sabes lo que es Sabes lo que es Sabes lo que es Sabes lo que es El cielo llora una vez más lo que no puedes sacar a fuera de tí El cielo llora una vez más lo que no puedes expresar [refrain] Y eso lo veo ese gesto En tus ojos nunca crecidos Se puede si se puede que no lo tendrás por la eternidad, eternidad Mi querida Querida, la ola Querida la ola de ira Y Sabes lo que es Sabes lo que es Sabes lo que es Sabes lo que es Pesado el silencio De todos los mayores Que todas las niñas sepan Pesado el silencio De todos los mayores Que todos las niños sepan [refrain] La hijas La hijas Por lo menos una, una voz grita se escucha una una voz que grita Son millones isoladas, millones escondidas Cuando seremos todas cuando sacará el grito Todas en un coro de hojas Todas todos romper esas gordas cajas carcél
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Recette de la maison abandonnée
Savez-vous comment sont abandonnées les maisons ? Écoutez, je vais vous révéler comment Commencez par des souvenirs d’enfance Saupoudrez de rancoeur et de jalousie Laissez mijoter des décennies Ajoutez-y quelques histoires, des bavardages des souvenirs déformés, du silence de sombres vagues à l’âme Mélangez des impasses, des murs infranchissables auxquels on n’avait jamais vu la toute petite porte sur le côté Quelques rides, et puis un gros paquet d’années où ce qui est à venir est bien moins que ce qui va rester Faites parler des morts sur des sujets Sur lesquels ils ne se sont jamais prononcé Mélangez bien, tordez bien les boyaux du ciment, des pierres et des rhodoncules Toutes les rivières finissent à un moment par creuser les ridules Laissez filer le temps, accrochez-vous sans un mot, ne laissez rien passer Vous obtiendrez une maison abandonnée Accordez-vous un petit temps de répit Entre le début des glycines et la fin des passeroses Reprenez juste de la force pour supporter tout le poids de ces années bien salées Qui s’accumule sur votre pauvre dos et s’installe tout comme la mérule Laisser refroidir quelques saisons encore il manque certainement De la vengeance, des non-dits, des secrets, pour avoir été trop aimé ou mal-aimé C’est enfin prêt ! Et le seul lien qui reste : une maison abandonnée
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Petit théâtre trop ordinaire
Refrain Comme les gens qu’on voit à travers leurs fenêtres il y en a bien comme moi qui ont perdu leur tête Comme les gens qui croient avoir tout dans la tête il y en a bien parfois qui sortent par la fenêtre bien grillé, bien lavé, séché bien rangé bien comme il le faut bien plié, bien léché, soigné je suis un bon tout petit veau du café au coucher oui donne-moi oui donne-moi mon sucre de ce jour Bordée de tout côté de l’un je jaillis de l’autre je suis aspirée d’amour [refrain] Bien gavée, prête à exploser bien tendue par les yeux et le dos Bien pétrie de ma cime aux os dans les faits j’ai mangé plus qu’il ne faut du café au coucher oui donne-moi oui donne-moi mon ivresse de ce jour Bordée de tout côté de l’un je jaillis de l’autre aspirée d’amour [refrain] [solo clarinette] Bien tendu, rampant seul et nu Oui mon coeur est tout à fait palot Une réponse serait bienvenue Il faudrait la voir hors de mon berceau du café au coucher oui donne-moi oui donne-moi ma peur de ce jour Bordée de tout côté de l’un je jaillis de l’autre aspirée tout court
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Le levain ou ce qui semblait être simple
Rien de plus simple Pour le nourrir De la farine et de l’eau Il s’élèvera vers le haut Rien de plus dur en vérité De bien boire et bien manger Aujourd’hui quelle misère, quelle galère ! Pauvre levain ! Fermière ! Fermier ! Ton eau est trop chlorée Fermière ! Fermier ! Ton air est trop chauffé Fermière ! Fermier ! J’ai déjà trop mangé Fermière ! Fermier ! Qui semble s’en soucier ? Le levain ! Le levain est mort ! Vive le levain ! Le levain ne se lèvera pas ! Le levain est mort ! Vive le levain ! Le levain ne se lèvera pas ! Qu’en dis-tu toi ?
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Il existe tant de femmes que l’on fait pousser ici et là sans voix De petits boutons de peur dont la saveur ne leur appartient pas Alors puisqu’elles ne parlent pas Elles piquent pour qu’on les écoute Elles piquent et on les écarte On les écarte de ce qu’elles sont, des places et aussi des hauts buissons On les aime discrètes et plates sans liserés ni aucunes aspérités Alors puisqu’elles ne se voient pas Elles vivent dans le coeur de braves Elles cuisent dans leur coeur de lave Je connais un jardin dans lequel Des plantes poussent seules et sans ailes Leur nom je crois je l’ai oublié Qui aurait pu alors s’en soucier ? Elles lavent et pansent les cris des petits et pour les autres servent d’appui Pour se propulser vers le cosmos et leur flamme se cache tapie Alors puisqu’elles ne brillent pas Elles s’étouffent et serrent bien trop fort Elles s’étouffent et souffrent d’un vent de mort A leur mort soudain l’angoisse saisit Personne n’a reconnu ni dit merci Certains ont des plaques, un panthéon, une tour, un livre ou un ci-gît Il n’y aura qu’une prière pour ces porteuses ici alors puisqu’elles ne survivront pas Qui pourra chanter leur voix Comment se souvenir pour une fois ? Je connais un jardin dans lequel Des plantes poussent seules et sans ailes Leur nom je crois que je l’ai déterré Comment avais-je pu alors l’oublier ?
Un jardin typique de nos régions
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Ma tête est vide comme un oeuf sans blanc ni jaune
J’ai toujours beau m’en approcher un peu plus loin je glisse Toujours plus près du saladier sans tomber dans l’abysse Les yeux écarquillés j’admire tous ses délices A force d’avoir trop prié mon jaune et blanc tombent dans le précipice Vide Le Vide Mon grand air soucié trahit mon front si lisse Un peu aussi comme mon reflet, devenu esquisse Je n’arrive plus à distinguer mes yeux de mes grandes cuisses Plus rien dans la carcasse : c’est l’annonce des prémices Vide Le Vide Ici on le redoute comme les pires ongles qui crissent L’horizon bafoué au delà de ce que l’on puisse C’est généralement que dans notre boîte on n’est pas plus pas moins que six Il semblerait que c’est passé, mon âme alors interrogatrice Vide Le Vide Solo Hébétée et joyeuse me voici donc complice D’un mal si redouté pourtant seulement coulisses Des êtres décorés de beaucoup d’ornements et pléthore aussi d’artifices Recouvrons tous ces creux par des jolis rideaux et plein de belles cicatrices Solo Non tu ne m’auras pas aussi non non. Non non tu ne m’auras pas. Quoique. Tu es un peu de moi, aussi en moi Oui je suis oui je suis un peu toi
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The tree is growing
Seed and sprout today wide and high tomorrow it keeps growing the palms of its hands unfolded one by one little by little awaken day after day among dust and clouds and suddenly a touch subtle and bold towards another growing one between these two guests The moon is a bright witness of their love awaken day after day among dust and clouds
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PRESSE
SPECTACLES
LA CASA
teaser par Hervé Schmoor du premier spectacle musical de Löwy
"La Casa"
Spectacle musical pop-folk avec objet animés
1h tout public à partir de 7 ans
écrit, composé, mis en scène, interprété
par Chloé Löwy-Girardeau alias Löwy
regard extérieur de Leslie Evrard pour le récit du spectacle